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HUM !

HUM! investit “LA SERRE LABORATOIRE” de Cyclo-Farm la déployant en tant que scène.

La “serre-laboratoire-scène” de Cyclo-farm cultive légumes et poésie, elle accueille son premier projet artistique HUM! La “serre-laboratoire-scène” (SlabS) mêle les points de vues et les agencements sympoiétiques(1), elle brouille délibérément les frontières entre les catégories(2) (art, agriculture, pratiques culturales, culturelles, etc) dans le contexte kerminien d'un domaine d'expérimentation “en art” (= un terrain de travail à l'échelle 1 où s'éprouvent des explorations artistiques). Qu'est ce que cette recherche d'une “agriculture en art”?

- Du point de vue de Cyclo-Farm, la SLabS est une serre agricole maraîchère de cultures de légumes.
- Du point de vu de notre duo (n) Marina Pirot et Dominique Leroy, la SLabS est notre studio d'artistes, l'atelier de travail d'un projet 1er artistique dans la serre (HUM!) et un auditorium.
- Du point de vue d'Écosoma, la SLabS est à la fois un espace de pratiques écosomatiques, un studio de danse et une scène pour la performance et la danse.
- Du point de vue du public de Cyclo-Farm, les résidents d'OPEN et les voisins adhérents viennent à la SLabS pour acheter des légumes mais aussi pour vivre un moment (esthétique), écouter la serre, faire des somatiques…

Proposer une serre comme espace à la fois de production agricole et de production artistique multicatégoriel pointe la co-transformation poétique (symbiogénèse et sympoiésis) entre êtres humain.es et êtres végétaux domestiqués que sont les légumes. Notre co-évolution de terrien.nes a généré des espèces végétales aux fruits généreux pour les sols cultivés et un microbiote d'humain.es acteur de la bonne digestion de ces espèces-là. Cette relation intra-active(3) plus encore qu'interactive témoigne d'une relation ténue, relation à l’œuvre que nous (Dominique Leroy et Marina Pirot) proposons de tenir lieu d’œuvre d'art en soi. Ce qui n'est pas sans poser mille questions!

- Les légumes deviennent-ils des œuvres d'art?(4) (& quid de l'économie à inventer?)

- La pratique de maraîchage travaillée dans les rapports de continuité humain.es - végétaux tient-elle du training de danse ou de performance voire de (re)présentation scénique?

- Les outils de culture (cyclo-tools), deviennent-ils des instruments (de musique) et les gestuelles de maraîchage des partitions de danse?

- Les racks de rangement des outils, les assises, le petit mobilier, etc, de la serre et ses abords seront designés pour intégrer une scénographie. Mais quand la serre devient-elle scène?

- Le travail dans la serre (autrement que les repas) tiendra-il de la cérémonie du thé ou d'un rdv artistique?

- Quid des tenues de travail : costumes de performeurs terriens ou d'artistes-praticien.nes de paysage nourricier?

Un tel équipement “serre-laboratoire-scène” brouille les pistes, multiplie les points de vue et concentre les tissages de relations. Elle offre l'occasion de resituer l'agriculture dans son rapport à la fois cultural et culturel en tant que tissage de paysages nourriciers terriens.

1 : Donna Haraway in Gestes spéculatifs, éd. D. Debaise et I. Stengers, Les presses du réel, 2016 : “les points de vues pour appréhender “des agencements symbiogéniques et sympoiétiques (sont) librement et merveilleusement disponibles et fécondes dans toutes les humusités, y inclus les arts, les sciences, …”

2 : Latour, (ref) : https://educationauxmedias.hypotheses.org/53/7

3 : Karen Barad (ref) : intra-action, Barad, K. (2007), Meeting the Universe Halfway, Durham, NC: Duke University Press

4 : Les légumes de CF sont les fruits d'un soin, d'une attention au paysage travaillé, à considérer comme des offrandes et non de simples calories dont nous parle le monde capitaliste glissant vers un transhumanisme flagrant dans l'agriculture intensive et industrielle. Le prix des légumes de CF fonctionne en 2022 avec une TVA “libre et consciente” (Travail Vraiment Artistique)?

PROJET :

PERFORMANCES SONOMATIQUES RÉSIDENCE 2021

Conception : Marina Pirot & Dominique Leroy
Équipe de résidence : Marina Pirot, Dominique Leroy
Collaborateur technique/multimédias : Jean-François Rolez
Regards extérieurs : Joanne Clavel (écologue/LADYSS-CNRS), Myriam Suchet (linguiste/Université Sorbonne nouvelle-Paris 3), Florence Jou (poète), Antoine Freychet (Musicien, musicologue/Université de Paris 8).
Production : ÉCOSOMA
Coproduction : n/Kerminy, Snhack.
Soutiens envisagés : DRAC Bretagne, École d’arts de Brest, Station de biologie marine de Concarneau, Centre culturel de Rosporden.
Durée de la résidence : 5 semaines de résidence de recherche artistiques et 2 semaines de résidence de recherche technique sur une période de 1 an.

INTENTION

Hum !, comme humain-humus-humeur traite de l’humus, de plongées sensorielles et d’hybridations fictives de corps humains et de corps végétaux, notamment sub-terrestres. Des textes poétiques écrits à partir de plongées corporelles sensorielles sont remodelés en matières sonores puis spatialisés par les corps en mouvement des artistes en performance autant que du public guidé lors des présentations performées. Lors de la résidence, des « espaces tests » pourront s’aménager et des documents de recherche s’élaborer prenant différentes formes : lectures-performées que les artistes nomment « performances sonomatiques » (des performances sonores, somatiques et chorégraphiques), livrets-partitions, avec les groupes des différents publics de Kerminy et des partenaires.

GÉNÈSE DE HUM !

Hum !est né de sessions d’écoute et d’écriture lors des deux confinements (mars, et novembre 2020), suite à des explorations perceptives dansées dans « le bois des fontaines » et la lisière de « la grande forêt » de Kerminy. Hum évoque à la fois humus, humains, humer. Très vite, les textes de Marina Pirot imbriquent les créations sonores de Dominique Leroy et les deux artistes esquissent des lectures-performées qu’ils nomment « performances sonomatiques ». Des performances live tests se profilent mais aussi des premiers enregistrements avec leurs partitions (somatiques-danse) et quelques photos et vidéos ; toute une matière corporelle-sonore-textuelle aux tons d’humus. Un sol fertile, gorgé de possibles grâce à la déliquescence de matières organiques en métamorphose, apparaît aux artistes. HUM ! est le premier projet de résidence d’Écosoma à Kerminy, en lien avec les écosystèmes de la forêt de Kerminy. La résidence « HUM! » pourra devenir le point d’encrage de l’esquisse d’un projet encore à écrire qui émerge du nouveau contexte arboré d’Écosoma : « la forêt amante de la mer ».

MÉTHODE DE TRAVAIL

« la poïetique est l’art de construire ce que l’on voudrait trouver tout fait (…), dans la zone de l’involontaire, il s’agit de déchiffrer ce qui se produit comme ce qui produit ; de recevoir l’altérité comme telle. » (“Le Concept d'ambiance”, Bruce Bégout. Michel Eltchaninoff, octobre 2020)

Les instruments

Dominique Leroy, artiste sonore, propose un travail d’espace où les objets-instruments fabriqués travaillent une mise en corps générant une matière sonore.
- Manipulation sonores d’objets glanés puis assemblés provenant autant de notre milieu domestique que de paysages « naturels », et d’instruments acoustiques,
- Des tables sonores à réaliser seront équipées de tendeurs, ressorts, pierres, et installations bricolées,
- Travail de captation sonore et de microphonie par la fixation de capteurs sonores de contactContamination positive, contagion reliés à différents systèmes d’amplification analogiques et numériques (ex : laryngophone),
- Sampling de la voix et des sons d’objets avec les logiciels « pure- data » et « FoxDot /supercolider» pour travailler des séquences sonores et traiter le son en temps réel.L’ensemble créé un environnement interactif à partir d’objets et matériels détournés actionnés grâce à des interfaces midi (provenant de matériel DJ amateur détourné, de souris et clavier usb démontés).

Le travail de l’espace

Les performances sonomatiques se déploient sous différentes formes « tests » à travers la création de gestuelles et de dispositifs de diffusions sonores pouvant s’adapter à différents contextes « tests » :
- Spatialisation sonore à l’aide de récepteurs radio et d’un mini-émetteur FM relié à la table instrument (les radios, pouvant être manipulées par plusieurs opérateurs, pourront créer des points de diffusion mouvants dans l’espace en complément d’un point de diffusion principal par exemple)

- Streaming internet : des flux sonores de durées plus ou moins longues pourront s’expérimenter et accompagner l’écoute. Le travail de résidence pensera déjà l’immersion du public pour les diffusion des premières étapes de travail grâce à ces divers dispositifs techniques et gestuels.

Les techniques de danse somatique et d’écriture

« Nous avons un passé ancestral qui fait de chacun de nos corps une portion limitée et infinie de l’histoire de la Terre, de l’histoire de la planète, de son sol, de sa matière. » (Métamorphoses, Emanuele Coccia, Paris, Rivages, 2020)

Les explorations somatiques dansées dans les sous-bois de Kerminy mènent à des sessions d’écriture où le langage anatomique et physiologique s’hybride à celui de l’anatomie moléculaire végétale et des matières du sol. Les registres s'y confondent autant que les espèces. La terminologie flirte avec l'organe pour chercher à nommer « le devenir-autre » et à le rendre sensible à même la langue pour le dire.

Les techniques de danse pour mener à de tel états d’écriture opèrent par coupe avec la verticalité, la gravité et l’appareil sensoriel du système nerveux pour inviter à suivre d’autres circulations depuis nos percepteurs sensoriels directs.
Des techniques de Body-mind Centering® prolongent des explorations perceptives issues du Body Weather Labortory (danse météorologique de Min Tanaka) pour offrir une expérience appuyée sur des dénominations (biologiques) précises puis poétiques jusqu’à interroger la fiction des imprégnations moléculaires citées dans les textes.La respiration, les micro-mouvements, les étirements de tendons etcertains muscles en écho aux étirements de cellules végétales pendant leur croissance invitent dès la lecture à une « écoute somatique ». Le corps écoute par d’autres canaux que les pavillons de nos oreilles.

Le travail sonore de Dominique Leroy prolongera ce métissage pour un partage d’expérience publique.

La force de la respiration est l’outillage premier. L’attention à la relation oxygène - dioxyde de carbone en échange incessant avec le milieu végétal, développe une relation consciente : les mouvements pulmonaires et sanguins dialoguent avec la sève et les échanges moléculaires de la photosynthèse.

Le hacking ou plus précisément « l’auto-hack » dont parle Steve Paxton : « les danseurs doivent pirater leurs programmes de mouvements élémentaires pour s’adapter à de nouveaux mouvements » (Gravity, 2018), est une autre méthode de travail, proche de ce que Hubert Godard nomme « le pré-mouvement ». Il s’agit de travailler à partir de plongées perceptives puis de danses de sensations, de relations à l’espace dans ses différentes couches, jusqu’à l’infra- mince, et aux micro-phénomènes : le vent ou un insecte soulevant une feuille, l’écart entre une écorce décollée et l’aubier d’un tronc, le déplacement des matières du sous-bois sous la plante des pieds foulant le sol, etc.

Il s’agit d’entrer en relation avec les perceptions et les humeurs autant qu’avec un enchaînement de sensations musculo-squelettiques qui sont autant de modes de rencontres avec les phénomènes et existences vivantes d’un milieu.

Contamination positive, contagion

Les textes nés de ces plongées soutiennent les expériences corporelles vécues tout en visant à les transmettre. L’enjeu de l’imbrication sonore perturbe la nomination et fait résonner les mots mêlés. Il faut franchir la barrière du son pour articuler une autre langue, celle née des flux corporels imprégnés, contaminés, par les expériences de transferts moléculaires vécus et (ici) conscients. D'autres circulations que la ligne du texte et le rapport signifiant/ signifié sont proposés, et soutenus par le travail sonore. La sensualité qui en émane gagne un sens au pluriel, ce que la signification a libéré d'elle-même.

LES FORMES ARTISTIQUES DE LA RÉSIDENCE

La forme « sonomatique » visée, tentera de faire résonner des sons- textes-voix-corps qui articulent une autre langue, un autre corps, un autre mode d’écoute, dans des termes inédits.

La résidence vise la réalisation d’une maquette comprenant :

- Un recueil d’expérimentations sonores (enregistrées sur support numérique) et gestuelles (sous forme de livret guide / partitions).

- Une collection de vidéos documentant les performances tests (lors des rencontres artistiques organisées à Kerminy (comme Pandorhack en Août 2021, Fluxon en Avril 2022) et les ateliers (écoute-danse- écriture) qui associent différents publics à cette étape de travail (les ateliers pourront associer les étudiants des écoles d’art, des conservatoires, le public du Centre culturel de Rosporden, etc…)

Ces matériaux produits lors de la résidence serviront de support, d’archivage et de présentation pour un futur travail de création.

« Tout corps vivant, indifféremment de sa forme, de sa dimension, de sa situation, mais aussi de l’espèce et du règne auquel il appartient, est une métamorphose : une transformation de corps précédents, une modification d’une forme qui existait avant lui, une mutation d’un regard qui avait déjà touché le monde ». (Métamorphoses, Emanuele Coccia, Paris, Rivages, 2020)

CERFA

LES BIOGRAPHIES

Marina Pirot

Marina Pirot est artiste somatique chorégraphique et chercheuse engagée dans les questions de la performance située (DU Danse-Arts- Performance en 2013 après un DNSEP en 2004 et un DU d’ingénierie culturelle). Après une recherche en danse sur la météorologie des corps, laboratoire chorégraphique crée par Min Tanaka au Japon : « le Body Weather Laboratory, pratique contemporaine pour la danse : le laboratoire du toucher » menée avec Christine Quoiraud, Alix de Morant et Moni Hunt (soutien du CND 2018- 2020), Marina poursuit son travail performatif engageant l'inter-coporéité. Ses collaborations avec des artistes chorégraphiques (Mathias Poisson, Nicolas Couturier, Laurie Peschier-Pimont, Lauriane Houbey, Carole Steine, Pedro Pazares, Diana Bratu, etc), plasticiens sonores (Dominique Leroy, Jef Rolez), et des chercheurs (Joanne Clavel-écologue, Myriam Suchet-linguiste, Antoine Freychet-musicologue) s’activent dans des paysages choisis où les explorations artistiques (transition esthétique) s’articulent aux mutations écologiques situées. Ses créations artistiques à partir de modules corporels de perception fine «intermission body-mind » s’appuient sur diverses pratiques chorégraphiques, somatiques et notamment sur sa formation « Matières, Arts somatiques » auprès d’Anne Expert qui transmet les principes d’incorporation selon l’approche du Body-Mind Centering®. Les partitions de perception fine (IBM - Intermission Body-Mind) que développe Marina dans leur rapport au paysage comme dans leur interaction avec les humanités environnementales rencontrent la transduction sonore de Dominique Leroy. S’esquisse un nouveau rapport d'écoute, de continuités ou de discontinuités avec divers modes d'existence des milieux. Marina Pirot a fondé plusieurs structures de créations artistiques (ON TIME, Kaïros) depuis 2009, qui lui ont permis d’impulser de nombreuses collaborations avec artistes et chercheurs dans des contextes de travail comme le site archéologique de Rezé, l’Université de Nantes, le Voyage à Nantes- Estuaire Nantes-Saint-Nazaire, et de contribuer à des projets européens ALOTOF (A Laboratory On The Open Fields) et INTERMISSION (pour l’écriture car projet non retenu). Le laboratoire artistique n créé avec Dominique Leroy depuis 6 ans initie leur collaboration artistique qui croise danse et musique, en lien étroit avec les séminaires de recherches « Arts, Écologie, Transition » avec les laboratoires Labex Arts-H2H et Musidanse de l’Université Paris 8. L’implication de n dans la création du nouveau lieu de travail artistique Kerminy, l’a menée à la création d’Écosoma pour développer les pratiques en arts vivants sur le lieu et soutenir un travail performatif et chorégraphique qui s’affirme sur ce nouveau terrain de recherche. Les liens : https://marinapirot.info https://n-a.life

Dominique Leroy

Dominique Leroy a suivi une formation dans le domaine des arts visuels et multi-médias à Nantes et Anvers (École des beaux-arts en 1996 et HISK/institut d’arts visuels en 2004). Sa pratique multi-disciplinaire (musique, installation sonore, scénographie, commissariat d’exposition…) lui permet depuis 1996 de poursuivre un travail de création artistique en lien et en collaboration avec différents lieux d’arts, laboratoires culturels européens, Universités, groupes de chercheurs, d’artistes et compagnies de danse. Ses créations et recherches, installations visuelles et sonores, explorent l’identité de notre milieu de vie. Elles associent différentes pratiques et savoirs qui font appel à la technologie des capteurs, de la transduction sonore et aux flux numériques, à l’architecture et l’acoustique, la lutherie expérimentale de paysage. Dominique Leroy travaille le contexte qu’il investit en tant que milieu qui devient à la fois le capteur et le révélateur de sa propre substance, de sa propre matière. L'artiste invite souvent à traverser cette multiplicité du réel, en immersion subtile et poétique, comme un nouvel espace à explorer mêlant différentes échelles et points de vue. Depuis 1996 Dominique Leroy est invité à nombreuses résidences et expositions en France et à l'étranger a été invité ou a initié de nombreuses expositions et projets collectifs (ex : résidence « La Pommerie » axée sur l'art sonore, expositions lors de CITY SONICS/Mons (B), digital studio, ICA/Londres, W139/Amsterdam, De Apple Fondation/Amsterdam, Palais des Beaux-Arts/Bxl, STUK/Leuven (B), festival PIKSEL(No), Rainforest IV, area 10 Londres) etc… Entre 2005-2010, il rejoint l’association APO33/musiques électroniques et art expérimental à Nantes pour créer le projet ECOS/rencontres internationales d’éco-création à partir de 2006 et participe à plusieurs projets de coopération entre structures culturelles (dans le cadre d’Europe Créative). Il a travaillé à la conception et réalisation d'une scénographie pour plusieurs créations de la compagnie DRC/David Rolland chorégraphie (Nantes), a co-fondé le laboratoire n avec Marina Pirot en 2015 qui travaille en art expérimental, les questions liées à la transition esthétique et aux mutations écologiques. Avec n, des actions culturelles sur site patrimonial (ex : le noyau) et agricole sont menées depuis 2018, des projets de recherche/création comme « Sédiments » dans l’estuaire de la Loire entre 2017 et 2019. En 2020, n impulse Kerminy/ Rosporden, lieu d’agriculture en arts. Les liens : www.dominiqueleroy.info https://n-a.life http: lenoyau.org https://n-a.life/sediments https:

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